10 fois plus de bactéries que sur les toilettes !

D’après une étude réalisée par des chercheurs de l’université d’Arizona aux Etats-Unis et reprise par le Time, les smartphones portent en moyenne 10 fois plus de bactéries que les toilettes, dont les E. coli, que l’on retrouve dans les matières fécales.

Vecteur de transmission du COVID-19

Les virus peuvent aussi être transmis en manipulant le smartphone de quelqu’un d’autre, ou en touchant une surface contaminée puis son téléphone puis son visage. Selon une étude publiée dans le New England Journal of Medecine le 16/04/2020, le coronavirus peut survivre jusqu’à 4 heures sur du cuivre, 24 heures sur du carton, et 72 heures sur du plastique et de l’acier. Certes, le risque de contamination par manipulation de ces surfaces réduit avec le temps, mais comme nous touchons notre téléphone plusieurs fois par heure, la prudence est de rigueur.

Les gels et solutions hydroalcooliques ne sont pas adaptés

Les solutions hydroalcooliques pour les mains ne sont pas efficaces sur les surfaces inertes en raison de leur formule à base de glycérol. Il s’agit de biocides TP1 (pour l’hygiène des mains) et non de biocides TP1 et TP2 (pour l’hygiène des mains et des surfaces) comme l’est La Lingette Barrière.

De plus, comme le précise le communiqué de l'Académie Nationale de Médecine datant du 7 avril 2020, la glycérine et l’eau oxygénée qu’ils contiennent pourrait endommager les appareils électroniques.

Enfin, les lingettes désinfectantes pour les surfaces (ex. lingettes ménagères) ne sont en général pas adaptées à l’hygiène des mains (ce sont uniquement des biocides TP2).